Saint-Etienne : circulation et stationnement en ville : du nouveau

 

Dans le cadre de la revitalisation du centre-ville qui verra à terme de nouvelles enseignes et une amélioration des transports en commun (20 tramway rénovés, 16 neufs et le lancement de l’étude pour une troisième ligne), c’est à la fluidification du trafic que se sont attelés les élus concernés et, cette fois-ci en écoutant les services municipaux. C’est désormais une pratique nouvelle sous le mandat Perdriau.

Aussi les adjoints Pascale Lacour (déplacements et circulation) et Claude Liogier (tranquillité publique) ont-ils travaillé de concert avec les dits services, Pascale Lacour ayant multiplié les visites de terrain et pris les avis des commerçants, riverains et usagers.

 

Concrètement, deux accès directs au centre de Saint-Etienne seront ouverts selon le parcours Libération - Collard - Teyssier et Sauzéa - Moulin - Jeu-de-l’arc. Il s ‘agit d’une première étape, la municipalité restante ouverte à d’autres modifications en fonction des résultats observés. Le but étant la synergie commerce - sécurité - déplacement - stationnement - vitalité économique et festive - fluidité (1).

 

Deuxième mesure en voie d’achèvement : la modernisation des 372 horodateurs qui peuvent accepter le paiement par carte bancaire et prochainement sans contact avec un smartphone. Plus tard, le réapprovisionnement sera possible à distance grâce à une application toujours sur smartphone. Très pratique lors d’un rendez-vous qui se prolonge.

 

A l’automne prochain, en tapant le numéro de sa plaque d’immatriculation, les soldes et reliquats des différents tarifs de stationnement et les plages de 20 minutes gratuites vont pouvoir être défalqués. Pascale Lacour est en train de finaliser l’aspect technique et technologique avec les interlocuteurs spécialisés. Autre avantage, ce fonctionnement moderne permettra à la mairie de programmer à distance des périodes ponctuelles et évènementielles de gratuité, notamment dans l’optique de favoriser les opérations de dynamisation de la ville.

 

Troisième initiative : la création d'une zone 30 km/h, c’est à dire de partage de la chaussée, ou de l’espace, si l’on préfère dire. Piétons, automobilistes et cyclistes devront se mouvoir ensemble dans ce périmètre en respectant les règles élémentaires de sécurité, à défaut de courtoisie. Pas question de vrombissements intempestifs, de slalom entre les véhicules ou encore de déambulations pédestres anarchiques au mépris des roulants. Les cyclistes sont les grands gagnants de l'affaire avec une augmentation des pistes cyclables de 18 km.

 

La mise en place de la zone 30, quasi souricière aux 48 portes d’entrée (et de sortie espèront-on) nécessite une centaine de panneaux de signalisation et un marquage au sol. Le temps de comprendre tous ces rébus fera l’objet d’un aide de la police municipale et d’une relative indulgence. Mais qu’on ne s’y trompe pas, passé l’état de grâce et d’incitation publicitaire, les contraventions pourraient bien tomber comme à Gravelotte. L’adjoint en charge, Claude Liogier et son réseau de vidéo-verbalisation veille au grain. Qu’on se le dise!

 

(1) le parking couvert et non couvert en terrasse des Ursules est opérationnel pour 6 ans encore et fera l’objet des seuls travaux nécessaires à son entretien en attendant les conclusions d’une nouvelle concertation élargie. Si projet il y a autour d’une surface commerciale viable de 20 000 m2 incluant un périmètre had-hoc de dynamisation du centre-ville dans toutes ses composantes, le parking serait remplacé par un nouvel équipement proche.

Budgets municipaux contraints par la baisse des dotations de l’Etat et volonté du maire Gaël Perdriau de maîtriser un projet pérenne concerté ne souffrent ni l’à - peu - près, ni la précipitation.

JC