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        L'islamiste de base peut, demain, se procurer tout le matériel dont il a besoin pour son action de loup solitaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J.-P. Fabre Bernadac

Ancien officier de Gendarmerie

Diplômé de criminologie et de criminalistique

 

 

 

Pour éradiquer le terrorisme, il faut éradiquer la prolifération des armes. Or, « l’artillerie » que détenaient les frères Kouachi et Amedy Coulibaly était impressionnante. Des kalachnikov, des pistolets Tokarev de fabrication russe, des fusils-mitrailleurs de type Scorpion venant de Tchécoslovaquie, même un lance-roquettes M82 Zolja d’origine yougoslave, ceci sans compter revolvers, grenades et munitions…

 

D’ailleurs, Coulibaly traficotait depuis longtemps dans les armes, il avait été condamné une demi-douzaine de fois entre 2001 et 2007 pour des vols aggravés. La perquisition menée à son domicile le 18 mai 2010 avait permis de retrouver un étui de revolver et un lot de 240 cartouches de calibre 7,62, c’est-à-dire des munitions de guerre. Pour sa défense, il avait parlé de « cartouches achetées dans la rue », précisant : « Je les ai payées un euro pièce et je voulais les revendre à 3 euros pièce. » Bien évidemment, les policiers ne retrouvèrent pas chez lui d’arme de guerre.

Chérif Kouachi était, lui aussi, de son côté un amoureux des armes. Ses achats, il les effectuait dans le milieu des cités, ou plus certainement chez les gangs albano-kosovars installés en Belgique. Car la frontière n’est qu’à deux heures de route du quartier Croix-Rouge à Reims, où les Kouachi étaient établis.

 

Depuis de nombreuses années, des responsables policiers tirent la sonnette d’alarme, en évoquant « une prolifération anarchique » de ces armes de guerre dans les zones sensibles. Selon des spécialistes, près de 15.000 armes de guerre type kalachnikov circuleraient dans les banlieues françaises et entre 3 et 7 millions d’armes se trouveraient illégalement en France. Ces armes peuvent appartenir à des bandes, à des individus déterminés ou être « mutualisées » pour un quartier, servant diverses équipes, pour des faits allant du braquage de fourgon au simple règlement de comptes personnel. Ainsi, il y a deux ans, à Lille, pour s’être vu refuser l’entrée d’une boîte de nuit, un homme tira sur la foule à la « kalach' » ; bilan : deux morts et cinq blessés. Pourquoi s’en priver ? Le prix d’une kalachnikov sur le marché noir est entre 500 euros pour une arme de mauvaise qualité et 1.000 à 2.000 euros pour une arme venue de l’ex-Yougoslavie. « C’est parce que c’est devenu facile de s’en procurer que les voyous les utilisent aisément », expliquait un responsable de la police...

 

                                                             intégralité de l'article de J.-P. Fabre Bernadac

 

http://www.bvoltaire.fr/jeanpierrefabrebernadac/armes-open-bar-dans-les-banlieues,152446?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=17350852fb-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-17350852fb-30345961&mc_cid=17350852fb&mc_eid=c195b33cc5

 

 

 

 

 

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