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Restauration scolaire à Saint-Etienne : 

stop à la désinformation et à la manipulation  

 

A la suite de propos outranciers  tenus par un collectif de parents d'élèves (qui, étrangement, a vu le jour en avril 2014 ndlr JC), l’adjoint au maire chargé de l'éducation, Samy Kéfi-Jérôme, a, une nouvelle fois, expliqué les décisions prises pour mettre un terme aux gaspillages de l’organisation voulue par la précédente municipalité ; en autres dysfonctionnements, la destruction d’une tonne de nourriture par mois, payée par le contribuable stéphanois. A l'issue de la conférence de presse, les journalistes ont été conviés à se rendre dans un établissement scolaire proche, pendant le service de midi.

 

Rappel des faits:

Dès novembre 2014, dans le contexte très controversé de la mise en oeuvre de la réforme gouvernementale improvisée, la nouvelle équipe municipale élue, selon son plan de mandat, a engagé la rationalisation des cantines scolaires.

 

Il faut savoir que jusqu'alors 2000 repas par mois étaient allègrement mis à la poubelle, soit 1 tonne de denrées mensuellement. Outre l'aspect moral de l'affaire tandis que des milliers de gens ont faim en France, outre l'aspect moralisateur de l'ex - équipe du sénateur-maire, Maurice Vincent, actuel président du groupe PS en mairie, sur tous les domaines de privations imposées au Français, l'ardoise était payée par les contribuables stéphanois. Le tout à raison de 8 € par repas, facturés à la Ville, étant entendu que les tarifs appliqués aux parents ne sont que de 1 à 4,50 € (+ 2% récemment sur les tranches supérieures à 1 €).

 

La raison de cette gabegie : un système de réservations et d'annulations aberrant. Et c'est précisément ce système qui a été revu en imposant des réservations 48 h à l'avance. La pénalité infligée en cas de défection, à hauteur de 1 €, étant non dissuasive, elle a été portée à 1,50 € (ce qui paraît, au demeurant, guère plus dissuasif).

 

Fin décembre, une offre de menus nettement plus diversifiée a été instaurée : repas bio, végétariens et toujours une alternative à la viande. Samy Kéfi-Jérôme rappelant que conformément aux principes républicains, de laïcité, de volonté d'agir pour le développement durable, de la découverte d'une palette de saveurs gustatives et de nouveaux modes de consommation, il n'y a aucune discrimination entre les enfants qui déjeunent.

 

Interrogé sur la question de la viande de porc et celle provenant de l'abattage halal, l'adjoint s'est montré catégorique : "il n'y a pas d'interdiction de servir du porc, la réponse en a été faite d'ailleurs en conseil municipal et il y a toujours un autre menu possible, idem pour le poisson qui était servi traditionnellement le vendredi. En vertu des principes de laïcité, il n'est pas possible de choisir de la viande halal".

L'élu considère donc comme inexacts les propos lancés insidieusement  en la matière par ce collectif. "Il n'y a ni ségrégation, ni discrimination, encore une fois dans les cantines municipales, sachant de plus, que l'option plats végétariens est à l'essai"

 

Si Samy Kéfi-Jérôme admet volontiers quelques imperfections récentes et ponctuelles (une affaire de galettes des rois en quantité insuffisante), il rappelle que le contrat de délégation du prestataire actuel Elior arrive à terme en juillet 2016.

 

                                              Nul doute que le cahier des charges qui accompagnera l'appel d'offres aura de nouvelles exigences.

 

Jacques Chassaing 

 

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