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                                                               France : terre d’asile ou d’islamisme, il faut choisir

 

Si nous offrons l’hospitalité à des réfugiés politiques, nous devons veiller à ce que ces gens ne retrouvent pas en France les problèmes qu’ils ont fuis chez eux.

 

 

François Falcon

Satiriste polémiste http://www.bvoltaire.fr/francoisfalcon/france-terre-dasile-ou-dislamisme-il-faut-choisir,149561?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=013b2bdd2c-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-013b2bdd2c-30345961&mc_cid=013b2bdd2c&mc_eid=c195b33cc5

 

 

Ces derniers jours, au milieu d’informations essentielles comme le réveillon UMP-FN, le match Quevilly-Orléans ou les oukases adressés par la chancelière Merkel à ses sujets grecs, les médias subventionnés abreuvent leurs auditeurs d’émouvants témoignages sur les migrants clandestins abandonnés sur des navires en perdition au milieu d’une mer Méditerranée déchaînée. 

 

France Inter a ainsi donné la parole à l’un des 450 Syriens du cargo Ezadeem. Ce père de famille explique avoir fui la ville kurde syrienne de Kobané par peur des exactions de Daech qui « vous décapite que vous soyez musulman ou non musulman ». Une fois arrivé en Turquie avec ses deux filles, l’homme aurait travaillé dur afin de compléter la somme exigée par les passeurs pour le conduire en Italie, soit 24.000 euros. Il assure également avoir été enfermé à fond de cale avec sa famille alors que les passeurs leur avaient promis une cabine à bord du navire, et avoir été privé de nourriture et même d’eau salubre au cours des jours ayant précédé l’abandon du navire par les trafiquants. 

 

Le journaliste de service conclut son reportage en précisant que notre courageux réfugié « se cherche désormais un avenir quelque part en Europe », histoire de prévenir l’auditeur qu’il quittera bientôt l’Italie pour la France. Même lorsque l’on est prémuni contre la fausse compassion et que l’on sait que les journalistes et les élus écologistes ou socialistes n’accueilleront pas cette famille dans leur quartier, on comprend qu’il n’est pas question de la renvoyer vers son pays d’origine dans l’immédiat. On comprend aussi que l’accueil des réfugiés impose à la France un certain nombre d’obligations.

 

Si nous offrons l’hospitalité à des réfugiés politiques – et c’est, en effet, une belle tradition française –, nous devons veiller à ce que ces gens ne retrouvent pas en France les problèmes qu’ils ont fuis chez eux. Les Libyens, Égyptiens ou Syriens qui fuient l’islamisme ne peuvent pas décemment être accueillis sur un de ces « territoires perdus de la République » où ils subiront la loi des mêmes néonazis à barbe sans moustache qui les ont obligés à quitter leur maison, leur village et leur patrie et qui prétendront vérifier, ici aussi, leur assiduité à la mosquée ou la moralité de leur fille.

 

De même, les Congolais fuyant les bandes armées qui massacrent des civils depuis 20 ans dans l’est de la République démocratique du Congo, aux frontières du Rwanda et du Burundi, ne peuvent pas être décemment accueillis sur un territoire abandonné à la violence de bandes de trafiquants africains. Qu’auront-ils gagné si leurs nouveaux voisins ressemblent physiquement et moralement aux passeurs qui les ont volés ou violés au cours de leur long périple ?

 

Tôt ou tard, il faudra choisir : ou bien les autorités françaises renonceront à accueillir les miséreux du monde entier, ou bien elles mèneront enfin une guerre implacable contre les trafiquants, les voyous et les islamistes.

 

Prétendre continuer à accueillir aussi bien les persécutés que leurs bourreaux est de toute évidence intenable … sans compter qu’il existe encore quelques dizaines de millions de Français de souche qui rêvent de voir leur pays retrouver sa douceur de vivre, sa grandeur et sa candeur d’antan : ceux-là pourraient bien sortir brutalement de leur torpeur et se mettre à demander des comptes à la classe dirigeante au sujet de sa gestion des flux migratoires depuis 40 ans.

 

François Falcon

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