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                           Saint-Etienne : le budget municipal contraint par la récession nationale

 

 

En prélude à la séance du Conseil municipal du soir, le maire Gaël Perdriau, l’avait annoncé à la presse : 2015, premier  budget d’entier exercice de sa mandature, sera conforme au plan de mandat. Entendons par là qu’il a été élaboré entre le marteau et l’enclume, d’abord parce que l’Etat, on le savait déjà, a considérablement réduit ses dotations et que le Contrat projet Région est toujours en attente de ses enveloppes financières. L’adjointe aux finances, Nora Berroukeche, a d’ailleurs précisé : la baisse des dotations est de près de 6 M € cette année, et sera, cumulativement, de 17 M € sur 2014-2017. Ce qui se répercute aussi sur la maîtrise de la masse salariale (144 M €) et sa nouvelle organisation, laquelle s’est traduite par la suppression de 3 postes de direction générale. Entendons par là conjointement qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents dans la ville, augure qui s’est vérifié le soir même avec l’irruption des syndicalistes CGT territoriaux lors de la tenue du Conseil municipal. Rappelons à ce propos, comme l’a souligné le maire, que les autres organisations syndicales ne participent pas à l’actuel mouvement de revendications lancé par ladite CGT, visiblement moins patiente qu’avec la municipalité Vincent. En somme un coup de canif à l’esprit Charlie-vivrensemble-padamalgame- et- vive-la-République.

 

D’une manière très ferme, Gaël Perdriau  a réaffirmé que des emplois en CCD ayant précisément pour but de pourvoir des besoins ponctuels, n’ont pas nécessairement vocation à être pérennisés en CDI. Il a par contre indiqué avoir une attention toute particulière et obligatoire sur les effectifs de service public assujetis réglementairement  à des taux d’encadrement tel l’emploi en maison de retraite et plus généralement en mission de Cadre de vie.

 

Les bonnes nouvelles

Gaël Perdriau a choisi de ne pas augmenter la pression fiscale conformément à ses engagements de campagne, à contrario de l’option prise par nombre d’autres villes et surtout à contrario de ce que faisait son prédécesseur, l’archi cumulard Maurice Vincent, de plus sénateur ayant voté, tout droit sur son pupitre, les restrictions de dotations aux collectivités territoriales. Sans vergogne, le désormais conseiller municipal, président du groupe PS a  critiqué  abusivement ce budget Perdriau en ne le votant pas, ainsi que les élus du FN*.

 

Autre décision intéressant le portefeuille des Stéphanois : il n’y aura pas d’accroissement de la dette de la Ville tout en maintenant son désendettement dû notamment aux emprunts dits toxiques.

 

 

Malgré les investissements contraints

Le soutien aux associations est maintenu en vertu de l’air et des couplets sur le lien social. Les Conseils de quartiers gagnent même 25% de crédits en vertu de la chanson gauche/droite sur la citoyenneté. Poursuite de l’adaptation aux rythmes scolaires imposés par le gouvernement, soutien aux activités pédagogiques, de sport et d’animation (+ 1 M €), rénovation des écoles.  Un recrutement supplémentaires de 15 policiers municipaux est programmé comme de nouveaux locaux en centre-ville pour la Police Municipale. 25 caméras de vidéo surveillance de plus sont à l’ordre du jour. Bémol quant à l’installation de celles-ci ; la plus grande partie sera implantée aux abords du stade G. Guichard suite aux exigences de l’UEFA.

 

Côté propreté de la ville, achat de matériels. Stationnement et circulation : le parc d’horodateurs atteindra son renouvellement à 100% afin de faciliter les modes de paiement. Infime contrepartie, les vingt premières minutes sont gratuites, ce qui est bien peu par rapport à des villes où la gratuité atteint 2h voire 3h sur des zones pourtant proches des commerces et des services. Au Clapier, ce sont bientôt 471 places supplémentaires qui seront disponibles et aux Ursules la concession du parking souterrain est prolongée de 6 ans, le temps d’élaborer ou pas un véritable projet pour tout le quartier.

En matière de déplacement dits doux, on regrettera le silence des suites concernant le pass 10 voyages à 10 € : ce tarif mis en place à grand renfort de communication est depuis est repris par la forte augmentation de l'abonnement mensuel qui passe de 43,50 € à 46 €! Et reste toujours inutilisable de date à date. Une rente de situation pour la STAS qui n'a en rien amélioré son service et ses dessertes et qui cale ses prestations obligées et captives en fonction des horaires de pointe des salariés, des scolaires et des vacances scolaires.

 

Patrimoine : poursuite de la rénovation de l’éclairage public et nouvelles réserves aux musées. Nouveau gymnase Gachet/Jacquard et terrain synthétique à Saint-Victor-sur-Loire. Livraison de la nouvelle Comédie de Saint-Etienne (8 M €), ici s’agissant de réalisation de projet antérieur au mandat Perdriau, tout comme d’autres projets enclenchés mais qu’il serait trop onéreux de stopper vu leur état d’avancement quand bien même ils étaient controversés. Cette continuité dans le changement relève du sacro-saint esprit républicain alternatif mais de toute façon les rubans d’inauguration seront, comme toujours coupés autour d’un cocktail. Pour la rupture des politiques, la coupure, c’est toujours plus difficile, tels en témoignent les budgets voeux  2015 de la mairie, de sa communauté d’agglomération et des budgets communication. Sur ces points, le maire, président de l’intercommunalité n’a pas manqué de se faire égratigner.

 

Logement : une délibération vient préciser l’aménagement urbain de l’îlot Rondet/Tarentaize en termes de démolition et conservation du foncier, en attendant que le marché de l’immobilier stéphanois se porte mieux. Une autre délibération concerne la rue Elise Gervais et la place Jean Moulin pour l’acquisition de 2 immeubles à démolir. Le maire précisant que des accords ont été trouvés avec les bailleurs sociaux afin de ne pas multiplier l’offre, là où elle est déjà suffisante, quitte à remettre sur le marché des lieux en direction d’investisseurs privés, ceci dans l’optique d’une meilleure mixité sociale.

 

 

Saint-Etienne numérique et Désign

Gaël Perdriau est revenu sur ses deux priorités essentielles au développement et au rayonnement de la ville : 

1/ nouveau portail Saint-Etienne en ligne et installation de bornes Wi-Fi dans divers lieux publics. Une initiative enfin d’actualité à l’instar de nombreuses communes (petites aussi) et qui avait été totalement négligée par la précédente municipalité.

2/ faire du Désign, de sa cité et de son événement phare, la biennale, un puissant levier de développement économique en lien avec les entreprises - et ce dès cette édition du mois de mars-. 

 

 

* voir vidéo en ligne et délibérations du lundi 2 février sur le nouveau site de la mairie 

                                                                       http://www.saint-etienne.fr/deliberation

 

JC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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