Saint-Etienne

Le monopoliste des transports en commun STAS

méprise ses clients, ces cochons payants voyageurs et vaches à lait

 

 

 

 

 

Cet été 2014 restera gravé dans la mémoire des (nombreux) Stéphanois qui ne partent pas en congés : des dizaines de travaux de tout acabit paralysent la circulation des véhicules et rend encore plus périlleuse la marche à pied. Il faut dire que la précédente municipalité avait excellé dans la complication de l'accès en ville et totalisé bon nombre de chutes de piétons dûes aux multiples pièges du cheminement. Une prouesse au crédit de l'ex-adjoint à l'urbanisme qui a encore l'outrecuidance de marteler ses certitudes en conseil municipal.

 

Ainsi, la période estivale voit se multiplier les réfections, reprises, réhabilitations auxquelles s'ajoute le sempiternel élagage du cours Fauriel, rente de situation octroyée chaque année aux prestataires sans se poser la question de ne pas replanter des arbres, là où manifestement, ils sont incompatibles avec la vie urbaine. Saint-Etienne et ses environs étant à ce sujet largement dotés naturellement en espaces verts.

 

Mais la gabegie et la suffisante ne s'arrêtent pas là; la partie des chantiers qui concerne les transports en commun prouve encore une fois , le mépris et l'incurie de la compagnie du monopole des bus et trams stéphanoise : Stas-Véolia et son mentor Saint-Etienne Métropole. Il faut en effet dire d'emblée que, à longueur d'année, la Stas assure une qualité de service très discutable en termes d'itinéraires, d'arrêts, "d'abribus" d'abord dédiés à la pub avant la commodité et la sécurité, de correspondances, de fréquences, d'absence de certaines dessertes, d'horaires et tarifs exorbitants. - Sans, de plus, jamais indemniser ses voyageurs contraints et captifs, lors des dysfonctionnements récurrents - : aiguillage défaillant de la Place du Peuple, vitesse commerciale ayant donné le surnom de colimaçons aux trams circulant entre Carnot et Badouillère. Lenteur aggravée par la stupide décision d'avoir excentré le parcours par une déviation via les ex Halles, le désert commercial, et depuis passage obligé pour se rendre à Centre II.

 

 

Ces cochons payants voyageurs et vaches à lait

C'est ainsi, la Stas transbahute son troupeau, qui râle par-ci, par-là, mais rarement au delà. Il est vrai que la Direction des Trois Mâts s'est depuis longtemps retranchée dans son blockhaust, des fois que ces cochons payants voyageurs et vaches à lait viendraient demander des comptes!

Qu'on se le dise aussi, son coeur de cible ce sont les salariés et les scolaires-étudiants, les premiers en voie de raréfaction, les seconds promis à prolifération au vu des 88% de génies aidés réussissant au Brevet des Collèges et au Bac.

Bref, voyageurs occasionnels, supplétifs, par convenance ou par nécessité, prenez-vos précautions en achetant votre billet ailleurs que dans le wagon ou payez le plus cher dans le bus... et en faisant l'appoint svp!

 

Curiosité cependant, la classe des resquilleurs qui snobe allègrement le valideur semble être une espèce très tolérée sur certaines lignes ou à certaines heures et même sur toutes les lignes à toutes les heures... Bizarre, bizarre... Pour les autres, on paye d'avance en faisant la trésorerie de la Stas. Curieux en fin de compte que cette manière, en pleine précarité d'emploi et de récession économique, d'inciter-contraindre la masse au pass annuel!

 

Alors travaux d'été ou travaux d'hiver, les Stéphanois appréciereont une nouvelle fois le bricolage, le manque de cohérence et leurs répercussions. Comme ils appréciereont les mauvaises surprises non prévues pour les routes barrées et les chantiers additionnels privés. Et comme ils ont apprécié le foutoir inhérent au passage du Tour de France ou lors de deux récentes manifestations place de l'Hôtel de Ville.

A quand un ordre de non-blocage du tram lors de toutes les manifestations?

 

Dernière minute :

 - sur la majorité des lignes ne circulent que quelques bus (non articulés pour augmenter le remplissage et les voyageurs se retrouvent dans des bus bondés!)

- la Stas qui, décidément, semble avoir vocation d'entreprise d'insertion, s'est encore dotée de Médiateurs du Transport Temporaires (traduisez : d'une inutile et bavarde équipe de glandouilleurs qui semble ne jamais voir de resquilleurs), de même que certains chauffeurs trop occupés au téléphone en conduisant.

 - les importantes innondations du dimanche 3 août d'une grande partie de l'axe principal de Saint-Etienne ne vont sans nul doute pas améliorer l'issue des travaux en cours (voir ci-dessous) et posent la question de l'urbanisation intensive des quartiers avoisinants.

JC